Dans plusieurs poèmes du recueil Transes d’Eliphen Jean, ce n’est pas un engagement attelé à la conjoncture haïtienne, souvent rencontré dans les poèmes et les slams de nos jeunes; ni une révolte universelle contre les tares sociétales; mais plutôt un retour aux sources de la négritude: ici un hymne à l’Afrique, là un cantique à la femme noire. Ainsi, avec ses vers «Je veux rappeler à ma négritude/la bamboula des rêves/et la plainte de mes entrailles » (p. 45) ou « Ton cœur est tambour/mais est/il aussi noir que ta peau ?/est-il au
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