Présidence/Parlement : dispute en haut lieu

Le président Michel Joseph Martelly demande à la justice "d'ouvrir l'oeil" sur des repris de justice, des évadés de prison en mal d'immunité retranchés au Parlement, comme, sans le citer nommément, le député Arnel Belizaire avec qui il a eut mercredi des échanges musclés émaillés de propos menaçants et orduriers au palais national. Le député Bélizaire souligne qu'il a été victime de « persécution politique » lors de ses arrestaions entre 2004 et 2005 et refuse de commenter les propos du chef de l'Etat.

Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
Par Roberson Alphonse ralphonse@lenouvelliste.com
14 oct. 2011 | Lecture : 4 min.
Au début, c'était une « rumeur ». Mais, très vite, les échos, difficiles à contenir, ont enflé et fait les choux gras de la presse. Le président de la République, Michel Joseph Martelly, sorti de ses gonds, mercredi soir, en pleine rencontre avec le « Groupe 58 », a eu un échange musclé, émaillé de propos « orduriers » et « menaçants » avec le député de Delmas/Tabarre, Arnel Bélizaire, membre influent de l'organisation politique « Veyo Yo », créée par le feu père Gérard Jean-Juste, un lavalassien convaincu et fidèle à Jean-Bertrand Aristide.
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