Je suis un écrivain impuissant. J’aurais dû peut-être écrire un poème à la Voltaire, Le désastre de Lisbonne sur le tremblement de terre, qui détruisit la capitale du Portugal, a ému les François au XVIIIe siècle et nous touche encore. J’aurais dû bander ma harpe et vous chanter un Pantoum triste en commençant par des vers douloureux comme Pauvres petits cercueils, comme vous m’attristez ! du barde national Oswald Durand, la grande faucheuse semant la mort lors d'une épidémie meurtrière au XIXe siècle. Mais ma génération en a marre de dire les