Elections/Crises politiques

Sans le « Blanc » ni le Parlement, Privert installe la Commission de vérification

En installant le jeudi 28 avril 2016, au palais national, les cinq membres de la Commission indépendante d’évaluation et de vérification électorale, Jocelerme Privert prend résolument une option. En l'absence du corps diplomatique, du Parlement et du pouvoir judiciaire, le chef de l’État prend sur lui de mettre sur pied cette structure qui a pour mission principale de faire la lumière sur les résultats des élections de 2015.

Robenson Geffrard
Par Robenson Geffrard
28 avr. 2016 | Lecture : 4 min.
Jocelerme Privert sort ses griffes et montre ses muscles à la communauté internationale et aux parlementaires de PHTK et alliés qui se sont toujours opposés à la mise en place d'une commission de vérification électorale. Au palais national, devant des responsables de partis politiques comme Fanmi Lavalas, Pitit Dessalines, VERITE, des anciens candidats à la présidence regroupés au sein du G-8 et du G-30, des membres d’organisations populaires et de la société civile, le chef de l’État passe de la parole aux actes. Il installe dans leur fonction
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