Débutée en 1877, ce n’est qu’en 1901 que fut achevée la construction de l'édifice le plus remarquable de la ville de Jérémie. Il a fallu attendre 72 ans, à la suite de la division du diocèse des Cayes, soit en 1972, pour que le Vatican élève la cité des poètes au rang de diocèse. Le bâtiment a été dénommé cathédrale Saint-Louis Roi de France de Jérémie. Partiellement détruit par le séisme du 14 août 2021, sa reconstruction demeure préoccupante autant pour les fidèles que pour la population de la Grand'Anse.

Depuis plus de deux ans, nous constatons de plus en plus de mutuelles de solidarité à Jérémie. Bon nombre de populations rurales et urbaines sont attirées par ces coopératives de crédit. Le Nouvelliste a tenté de comprendre ce phénomène social, qui incite les ménages à placer leur confiance en ces institutions plutôt que dans les banques banques commerciales de la cité des poètes.

Depuis de le début de l'année, des centaines d’élèves des établissements scolaires publics sont privés de cours à Jérémie. Les professeurs des écoles publiques sont en grève. Leurs appels et manifestations se sont multipliés. La situation persiste. L’inquiétude grandit chez les parents et responsables des écoles privées et publiques.

Wondjina Damas et Ronaldo Blaise, deux étudiants de l’Université publique de la Grand’Anse (UPGA) ont été tués, le mardi 14 janvier 2025, dans un accident de la circulation provoqué par un chauffeur de camion.

L’insécurité et le blocage des pistes agricoles dus aux inondations des semaines précédentes ne sont pas sans conséquence sur le département de la Grand’Anse. Privés du marché métropolitain, les acteurs de l'économie informelle sont bien obligés de trouver d’autres sources pour s'approvisionner ou pour écouler leurs produits. Dans ce papier, Le Nouvelliste fait le point avec quelques responsables et acteurs clés de la région.

L’argent se fait rare à Jérémie. Entre le manque de liquidités et la dégradation des billets de gourdes, les usagers, les banques et bureaux de transfert sont à couteaux tirés. Une situation qui n’est pas sans conséquence sur le quotidien des Jérémiens. Le Nouvelliste essaye de comprendre les causes et les conséquences de ce phénomène.

Paralysés depuis mi-janvier, malgré des appels et un retour au calme depuis plus de deux semaines, les activités scolaires et universitaires sont encore dans l’impasse dans la cité des poètes. Le journal a contacté plusieurs acteurs pour faire le point sur la situation.