Disparition de Georges Castera: « La langue du poète n’est jamais dans sa poche »
24 janv. 2020
Quand un poète meurt, il n’y a pas de place pour les larmes ni pour les cris. Sa poésie doit prendre toute la place. Georges Castera nous a quittés à 83 ans, ce 24 janvier 2020, après plus de six décennies d’écriture qui lui ont permis de ciseler une œuvre magnifique. Pour parler de cet ancien invité d’honneur de la 18eme édition de Livres en folie, Le Nouvelliste a recueilli le témoignage d’Emmelie Prophète-Milcé. Auteur précoce, dessinateur à ses heures, éditeur exigeant, militant de gauche convaincu, Georges Castera nous laisse, mais ne laisse aucun lecteur orphelin tant ses mots, en créole ou en français, avec la même grâce, nous accompagneront longtemps.