Tu m'as appris à écrire la tendresse des choses amères
Le lisible du côté monstrueux de la vie
Aucun moment difficile
N'a pu entraver la finesse de ton jugement
Quand la peur grimpe clandestinement la nuit
Ton nom annule l’opacité des aventures mystérieuse
De toutes les langues qui blasphèment
L’élégance de la destinée
Le vernaculaire de ton corps
Dessine comme toujours les tournures utiles
Aux mutismes qui s’y imposent
J’ai appris de tes lèvres
Que le coeur est rechargeable par les yeux
À défaut de tes paumes mêlées à mon épiderme
Je prendrai des voix tremblées de doux frissons
Confine-moi
Entre tes mots et ton regard
Je ne veux que pour parenthèse
Des soupirs pleins de souvenir
Il m'a fallu une semaine de la quarantaine
Pour comprendre le langage
De la beauté triste des ruelles
Et que les mélodies fermentées
Sont aussi capables de nous essuyer les larmes
Tu es toujours digne de tes blessures
Des plus injustes et ineffables
Tu t’en fais une histoire triomphante
Des plus absurdes et insupportables
Tu t’en fais une armure
Heureux d’apprendre par-dessus tout
Les ombres amoureux ne sont pas Coronalisables
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