La région du grand Nord est menacée par un risque sismique élevé en raison de sa proximité avec la faille septentrionale à l’origine du séisme du 7 mai 1842, de magnitude 8 sur l’échelle de Richter. Selon les experts, cette région est l’une des zones du pays les plus exposées aux risques sismiques et de tsunami.

Dans une déclaration sur la formation du nouveau gouvernement du pays, rendue publique le lundi 28 mars 2016, l’Union européenne (UE) a salué la ratification de l’énoncé de politique générale du Premier ministre haïtien Énex Jean-Charles.

L’ancien sénateur Dieuseul Simon Desras a été installé dans ses fonctions au ministère de l’Environnement (MDE) lundi pour remplacer M. Dominique Pierre en poste depuis juin 2015.

Le processus budgétaire national est exclusif. Les citoyens ne prennent pas vraiment part à son élaboration. Les informations sur le budget ne sont pas assez communiquées au grand public. Il y a un manque de transparence. Fort de ces constats, l’Institut universitaire et technologique d’Haïti (INUTECH) et le Group Croissance mènent un plaidoyer en faveur de la participation de la société civile dans le processus.

Vingt (20) cadres nationaux ont été formés en audit de système de management de la qualité. 15 d'entre eux ont reçu le certificat d’IRCA (International Register of Certified Auditors), de l'organisme international de référence en matière de qualification et de certification d'auditeurs de système de gestion, dans le cadre du projet de renforcement du bureau haïtien de normalisation (PRBHN), lancé en novembre 2012.

Haïti est l’un des pays les plus touchés par la tuberculose, avec un taux d’incidence de 200 sur cent mille habitants. Toutefois, le pays a connu des progrès dans la lutte contre cette infection en 2015. L’impact de cette maladie est passé de 230 en 2010 à 200 par cent mille habitants, selon le Ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP) et ses partenaires, dont le PNUD, l’USAID et l’OMS/OPS.

Dépendants de la communauté internationale, l’État haïtien est incapable de prendre en charge la gestion du pays. Les Haïtiens vivent dans de mauvaises conditions. La réalité haïtienne est caractérisée par une crise à la fois politique, économique et sociale. Ces constats, faits par le Collectif des Universitaires Citoyens (CUCI), constituaient une vive préoccupation pour l’éditorialiste haïtien Karl Lévèque, il y a de cela trente ans.

Dans une lettre responsive contre le désaccord du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), sur l’adjudication d'un contrat d’installation de 30 000 unités de compteurs à la compagnie sud-coréenne ESD, basée en République dominicaine, le directeur général de l’EDH, Jean Marcel Pinard, a réagi en indiquant qu’il n’y a pas de non-conformité dans la signature de ce bail.

Le climat de l’insécurité qui règne depuis quelque temps dans le pays déborde. La Commission épiscopale nationale Justice et Paix (CENJP) dit croire que l’insécurité en général et la lutte contre la criminalité armée d’une façon particulière doivent constituer des soucis majeurs pour tout détenteur d’autorité. Appelant les autorités à prendre les mesures qui s’imposent, ladite commission estime qu’il n’y a pas dans le pays de politique sécuritaire efficace pour protéger les personnes et sécuriser les zones et les quartiers populeux.

Le Canada envisage de prendre les commandes de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Le Premier ministre canadien, M. Justin Trudeau, qui avait profité de la venue de Ban Ki-moon dans le pays récemment pour réitérer la volonté de son gouvernement de se réengager auprès des Casques bleus, l’avait évoqué. Par ailleurs, le Parti Conservateur juge qu’en cherchant à prendre le commandement de la MINUSTAH, le Canada ferait erreur.