« Depuis les dernières années, nous avons fait des prévisions budgétaires et procédé à l'alimentation d'un fonds pour réaliser les opérations électorales, le référendum et autres.

En se basant sur la récente présentation des grandes lignes du budget rectificatif réalisée, vendredi 14 février, par le ministère de l’Économie et des Finances (MEF), de concert avec la Direction générale du budget (DGB) au Karibe Convention Center, les crédits budgétaires alloués aux principales forces de sécurité du pays s’élèvent à 35 milliards de gourdes, soit respectivement 28 milliards de gourdes pour la Police nationale d’Haïti (PNH) et près de 7 milliards de gourdes pour les Forces Armées d’Haïti (FAD’H).

En vue de contenir le ruissellement provenant des sous-bassins versants qui déborde sur les zones où se trouve le Parc national des Trois Baies, le ministère de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR) a lancé, au début de cette semaine, un projet d’aménagement et de gestion de sous-bassins versants surplombant ledit parc.

Un atelier de validation du plan de préparation aux crises de sécurité alimentaire se déroule les 29 et 30 janvier 2024 à Pétion-Ville sous les auspices de la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (CNSA), un organisme placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR).

Coupée de la capitale haïtienne par voie terrestre, en raison du blocage des routes, à cause de la gravissime crise de sécurité, le  grand Sud enregistre une inflation plus élevée que les autres régions, a signalé l’économiste Kerner Pharel sur les ondes d’une station de radio des Cayes.

Tous les yeux sont braqués sur la Maison-Blanche, ce lundi 20 janvier, à l’occasion de l’investiture du président Donald Trump.

Un budget de guerre est annoncé à la fin de l’année 2024 par le gouvernement.

« Le choc dans le circuit d’approvisionnement marqué par la hausse des coûts du transport, la rupture des circuits d’approvisionnement, le manque de mobilité des personnes et des biens, le paiement des droits de passage sont, entre autres, les principaux éléments qui expliquent le renforcement de la pression inflationniste », a argué le gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH), Ronald Gabriel, à la deuxième sortie de l’émission Grands rendez-vous économiques pour cette année.