Retour au pays natal d'Anthony Phelps

Anthony Phelps, né en Haïti en 1928, est l'un des poètes haïtiens les plus importants. Son oeuvre, poésie, roman, nouvelles est connue tant en Haïti qu'à l'étranger. Phelps a reçu deux fois le prestigieux prix Casa de las Americas pour sa poésie. Honoré dans de nombreux pays, ses livres sont traduits en une dizaine de langues et étudiés dans plusieurs universités. Phelps revient au pays natal pour présenter certains de ses livres récents : Le mannequin enchanté (nouvelles) Une plage intemporelle, Femme Amérique, Une phrase lente de violoncelle (poésie)... Il les signera à la librairie La pléiade de Pétion-Ville le samedi 29 octobre à partir de 10 heures a.m. Bonel Auguste l'a rencontré, accompagné de sa femme, Hélène, une Québécoise qui connait bien son oeuvre, son parcours littéraire (du début à aujourd'hui). Elle a participé à l'interview en complétant des réponses du poète, romancier, diseur.

Bonel Auguste
Par Bonel Auguste
28 oct. 2011 | Lecture : 9 min.
Le Nouvelliste (LN) : Anthony Phelps vous êtes l'un de ceux à avoir initié l'un des mouvements littéraires les plus importants en Haïti, Haïti-littéraire. Quelle est l'essence du mouvement ? Anthony Phelps (AP) : Cela a commencé par une rencontre entre mon père et un ami qui lui a apporté un recueil de René Philoctète, Saison des hommes. Mon père lui a dit, j'ai un fils qui est poète; on pourrait les mettre en contact. Et René est venu me voir à Pétion-Ville avec son recueil. Il y avait des poèmes dans le livre de René qui recoupaient ce qu
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