Funérailles symboliques de la Minustah

Les funérailles symboliques de la Minustah ont été chantées, ce mercredi 19 octobre, à Crête-à-Pierrot par plusieurs organisations, dont PAPDA, SOFA, RACPABA. Cette cérémonie a été suivie d'une marche qui allait se terminer au cimetière de Petite-Rivière de l'Artibonite où le cercueil a été brûlé. Crête à Pierrot, lieu historique déclaré patrimoine national par arrêté présidentiel le 23 août 1995 et situé à Petite rivière de l'Artibonite a été le théâtre d'un évènement symbolique. Plusieurs organisations notamment Plate-forme de plaidoyer pour un développement alternatif (PAPDA), Fédération « Tèt kole ti peyizan » (TK), Solidarité des femmes haïtiennes (SOFA), « Mouvman inite ti peyizan Latibonit (MITPA), Réseau des associations des coopératives des producteurs agricoles Bas-Artibonite (RACPABA) ont pris rendez-vous à cet endroit pour chanter les funérailles symbolique de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation d'Haïti (MINUSTAH). Question d'exiger le départ de la force onusienne du pays. Organisé afin de marquer la première année de l'apparition de l'épidémie de choléra, cet évènement a été aussi une occasion pour ces organisations de demander aux Nations Unies de dédommager les victimes du choléra. En ce sens, plusieurs centaines de personnes ont marché dans les rues de la Petite Rivière de l'Artibonite avec des pancartes en main. « Justice et réparation pour les victimes de choléra et départ sans condition de la MINUSTAH », ont-elles scandé pendant toute la marche. Les organisations ont choisi de marquer la date du triste anniversaire de l'apparition du choléra à Petite Rivière de l'Artibonite puisque c'est au niveau du Bas de l'Artibonite que sont répertoriés les premiers cas de cette épidémie.

Gérard JEANTY Junior gjeantyjr@lenouvelliste.com
20 oct. 2011 — Lecture : 3 min.
Crête-à-Pierrot, lieu historique déclaré patrimoine national par arrêté présidentiel le 23 août 1995 et situé à Petite-Rivière de l'Artibonite, a été le théâtre d'un événement symbolique. Plusieurs organisations, notamment la Plate-forme de plaidoyer pour un développement alternatif (PAPDA), la fédération « Tèt kole ti peyizan » (TK), la Solidarité des femmes haïtiennes (SOFA), le « Mouvman inite ti peyizan Latibonit (MITPA), le Réseau des associations des coopératives des producteurs agricoles du Bas-Artibonite (RACPABA), ont pris rendez-vous

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