Histoire économique

La corruption vue par Fernand Hibbert

Les indiscrétions, les révélations sont rarissimes, et quand un romancier de la trempe de Fernand Hibbert factualise le phénomène de la corruption, un mal de la société de son temps, c'est donc un témoignage de première main. Cent ans plus tard, le mal est endémique. Même romancé, le témoignage n'en est pas moins actuel.

Jean-Claude Boyer
jc2boyer@yahoo.com
Par Jean-Claude Boyer jc2boyer@yahoo.com
21 juil. 2011 | Lecture : 4 min.
En ce temps-là, les pots-de-vin, les dessous de table avaient un nom musical: calypsos. Mal endémique, le romancier s'est attardé à faire mesurer au lecteur son ampleur. Fernand Hibbert décrit les déboires de M. Démétrius Thazar, rude travailleur, honnête père de famille que le système de corruption devait acculer à la faillite professionnelle, et de là ses soucis familiaux. Dans «Les Thazar», Joseph Lamertume entreprend une démarche inopportune : demander la main de Cécile qui est promise, selon Mme Thazar, à un étranger pour le moment inconnu

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous