La cohabitation au sein d'une communauté de deux ou plusieurs langues - peu importe la démographie des populations qui les pratiquent - est rarement l'occasion d'une situation de contact linguistique harmonieux en dépit de ce qu'auraient souhaité les bonnes âmes vivant dans cette communauté. En Haïti, la cohabitation du créole et du français (mais aussi l'intervention de langues étrangères comme l'anglais et l'espagnol) est à l'origine de ce que Pradel Pompilus (1985)1 appelle le problème linguistique haïtien.
Dans cette situation de bilin
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