Haïti/Livres/Ventes

Difficile pour nos écrivains de vivre de leurs plumes

La production littéraire haïtienne se porte bien et ne connaît pas de répit, en dépit des calamités naturelles en série précédentes et de la récurrence des tensions sociopolitiques. Que d'écrivains haïtiens francophones ont été primés sur le plan international à date! Au bercail, des foires du livre continuent d'attirer la grande foule tous les ans. Un véritable stimulus pour les générations montantes. La plume ne nourrit pas nos auteurs. Dans les grandes librairies de la place, seule une clientèle sélecte peut, malheureusement, s'offrir cette foisonnante création. Récit d'un constat.

Belmondo Ndengue
08 févr. 2011 — Lecture : 5 min.
Une voix autorisée. Celle de la directrice nationale du Livre, Emmelie Prophète, Prix Littéraire de la Caraïbe. Elle est plus que formelle, quand on lui demande si un écrivain du terroir peut gagner sa vie uniquement de son art. « Pas du tout. Les livres, c'est autre chose que l'argent », rétorque-t-elle, avant d'ajouter que le seul côté positif, ce sont les voyages payés par les institutions qui invitent les écrivains aux différentes foires du livre ou réunions à l'étranger. C'est l'occasion de rencontres, d'échanges fructueux avec d'autres co

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous