Simil, critique de cinéma (2)

Un matin de janvier 2008, un ami commun, Wilfrid Fombrun, me fit une commande : camper le profil de Simil en tant que cinéphile. Malgré la difficulté de la tâche - je pensais qu'il avait épuisé le sujet en novembre et décembre 2001 - je dus me rendre à l'évidence que j'avais des éclaircissements à apporter, des points à clarifier. Ainsi, j'ai commencé à griffonner quelques lignes pour m'apercevoir que je dressais un véritable portrait de cinéphile. Comme les images défilaient sur l'écran de ma mémoire, j'ai encore évoqué des souvenirs déjà partagés avec le lecteur. Qu'à cela ne tienne, l'exercice pédagogique d'évocation des belles années du cinéma à Port-au-Prince a toute son utilité. « Portrait de cinéphile » résume bien les formidables moments vécus par plusieurs générations dans la pénombre des salles de projection, et est l'occasion de faire découvrir aux plus jeunes une de nos valeurs, une de nos meilleures têtes pensantes, un élément d'élite, en somme de leur proposer un modèle.

Portrait de cinéphile Qui se souvient de Simil, passionné du septième art ? Bien sûr les quelques mordus de la salle de visionnement hebdomadaire du ciné Capitol tout le long des années 1980. Les cinéphiles habitués des salles de projection de « l'Impérial » et du « Capitol ». Enfin, les lecteurs de la page Culture du quotidien Le Nouvelliste. Consultez la collection du Nouvelliste de cette décennie 1980 (partagée entre le doute et l'espoir), vous identifierez une signature « Orius », suivie du sigle ANAH (Association nationale des artiste

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