Haïti/ Choléra

Quand l'eau est synonyme de mort

L'adage veut que l'eau soit source de vie. Mais l'eau peut aussi entraîner la mort lorsqu'elle n'est pas traitée ou est polluée. Elle est responsable de maladies graves chez l'homme, bien souvent mortelles dans les pays en voie de développement, comme Haïti. La récente épidémie de choléra vient douloureusement de nous le rappeler. Pour diminuer le nombre de morts et de maladies liées à l'insalubrité de l'eau, il s'agit avant tout d'éradiquer la pauvreté, et de réduire la pollution des cours d'eau et des nappes phréatiques. Une tâche colossale dans un pays où les ''leaders'' accordent plus d'importance à la politicaillerie qu'aux politiques environnementales et sanitaires.

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
03 nov. 2010 | Lecture : 9 min.
Les taux de couverture d'approvisionnement en eau potable et en assainissement dans les zones urbaines et rurales d'Haïti sont les plus bas de l'hémisphère occidental. Des systèmes d'évacuation et de traitement des eaux usées n'existent pas. Au sein du gouvernement, le ministère des Travaux publics, Transport et Communications (MTPTC) est chargé de l'eau potable et de l'assainissement. La Direction nationale de l'Eau et de l'Assainissement (DINEPA) a été créée par la loi du 25 mars 2009 pour exercer le contrôle et la réglementation des systèmes

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous