Pour un café haïtien plus fort

Gilbert Gonzales est vice-président de Rébo S.A, compagnie haïtienne qui commercialise sur le marché local une large gamme de café moulu et conditionné sous la même marque. Ici, depuis des décennies, Rébo est synonyme de café. La compagnie exporte aussi la précieuse fève qui a fait les beaux jours de l'agriculture et des douanes haïtiennes. Depuis une vingtaine d'années des politiques erratiques de l'Etat, des coups bas de la coopération internationale et des pratiques commerciales agressives de la République Dominicaine ont précipité le déclin du café haïtien. Pour l'aider à remonter la pente, les acteurs de la filière sont à la recherche d'un second souffle. Le café pour reconstruire la couverture végétale, le café pour donner du travail à deux cent mille planteurs, le café sur le marché équitable qui garantit de meilleurs revenus aux producteurs, tout est envisagé. Gonzales fait de cet entretien le point de départ de tout un plaidoyer.

Propos recueillis par Frantz Duval
Par Propos recueillis par Frantz Duval
13 oct. 2010 | Lecture : 5 min.
Le Nouvelliste : Quel bilan faites-vous de votre participation au 1er Forum Québec-Haïti? Gilbert Gonzales : En ce qui nous concerne, le bilan de la conférence a été positif. REBO était invitée à ce colloque en qualité d'intervenant. Mme Nancy Roc nous a contacté afin de présenter d'une part le secteur agro-industriel du café en Haïti et, d'autre part, afin d'exposer notre expérience de partenariat à l'export avec une firme québécoise de torréfaction de café dénommée « Cafés Terrebonne ». J'ai été agréablement surpris de trouver au f
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