La CIRH est-elle mal partie ?

Le financement global des 29 premiers projets, approuvés à la va-vite par la CIRH (Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti) pour un montant global de 1,6 milliard de dollars dans le cadre du plan de reconstruction nationale, semble être aléatoire. Le montant total des promesses d'engagement de la communauté internationale étant d'une dizaine de milliards de dollars, n'est-il pas indiqué de questionner le mode de financement et le rythme des décaissements adoptés par les bailleurs de fonds en cette circonstance ? Devra-t-on compter exclusivement sur cette aide pour réaliser le projet de reconstruction nationale ? Sinon, quelle alternative ?

Jean André Victor
Par Jean André Victor
30 août 2010 | Lecture : 7 min.
En dehors du fait qu'il convient de présenter des compliments aux étrangers et nationaux qui se consacrent à la tâche ingrate de traduire en résultats de bonne qualité les promesses généreuses de la communauté internationale, il convient de poser, sans complaisance, les vrais problèmes stratégiques qui s'imposent à la conscience nationale en ce moment particulier de l'évolution historique du peuple haïtien. Le rôle ambigu du gouvernement haïtien En tant que chef du gouvernement, le Premier ministre, qui est également le ministre de la Pla

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