Sur les places publiques, la population des sinistrés du séisme s'agglutine dans une dangereuse promiscuité. Les uns sur les autres, les uns à côté des autres, les survivants réapprennent à vivre. Résignée, elle n'a plus le temps de pleurer ses morts. Après plus de quinze jours, le temps des émotions est passé. C'est, aujourd'hui, la lutte pour la survie. Et cela est d'autant plus difficile que la grande majorité de ces sinistrés a perdu son travail en plus d'avoir perdu sa maison.
L'essentiel est, maintenant, de faire bouillir la marmite et
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