Le jardin du Champ-de-Mars de Port-au-Prince n'a jamais été aussi différent de son homologue parisien: des survivants du séisme de mardi s'y sont installés, créant un bidonville improvisé au milieu des gravats.
"La vie est vraiment dure. On n'a plus rien", dit Jean Osée, 40 ans, qui campe ici avec toute sa famille depuis le séisme de mardi. Une grande partie de la capitale haïtienne est détruite, y compris le palais national tout proche, siège de la présidence, dont la coupole s'est effondrée.
"La maison a commencé à trembler et nous avon
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