Des policiers tirent en l'air pour disperser un groupe d'Haïtiens qui tentent de dévaliser un magasin de Port-au-Prince. Sans grand effet. Quelques instants plus tard, les sinistrés, que le désespoir a transformé en pillards depuis le séisme de mardi, reviennent à la charge.
Depuis que le séisme a rasé une bonne partie de la capitale haïtienne, commerces, administrations publiques et maisons sont devenus la proie d'une population affamée, à bout. La police - seul signe visible que l'Etat haïtien n'a pas été totalement décapité - a reçu l'ord
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