Dans quelques mois, cela fera quatre siècles que Michel-Ange Merisi, dit le Caravage (1571-1610), miné par la fièvre, s\'en est allé rejoindre les anges dans un hospice de la côte toscane. Jusqu\'à cette fin solitaire, du côté de Porto Ercole, l\'artiste n\'avait cessé d\'être recherché par les collectionneurs de son temps, princes de l\'Église ou membres de l\'aristocratie qui accumulaient avec avidité ses tableaux. Et, plus trivialement, dans les dernières années, par les polices du pape, du royaume de Sicile \"des deux côtés du détroit \" ou
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