Je m\'assois sur une chaise basse. La nuit des campagnes ramène toujours en mon âme un questionnement. Le monde paraît plus mystérieux et le ciel plus bas. Octave m\'a demandé de l\'accompagner. Je ne regrette pas d\'avoir quitté Port-au-Prince. Sa voix d\'ordinaire assurée m\'a priée dans un bégaiement de pardonner l\'humble demeure dans laquelle il m\'emmenait. Nous sommes arrivés au péristyle de son père. Il me prie de l\'attendre. Je peux presque toucher le silence précédant l\'ange de la mort. Mon ami aura au moins la chance de recueillir
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