Peinture / Ville / Ecole de la Beauté

Simil : un privilège inouï et douloureux

Le peintre Simil continue à articuler sa vision de la beauté tout en tenant compte des contingences du moment. Comment rendre l\'art populaire en mème temps un instrument d\'embellissement de la ville et dans une nouvelle conception des hommes face à eux-mêmes et leur environnement? Simil répond aux questions avec le style qu\'on lui connaît: moderne dans le ton et incisif dans les enjeux esthétiques contemporains.

propos recueillis par Pierre Clitandre
29 oct. 2009 — Lecture : 11 min.
LN : Je disais l\'autre jour à un critique qu\'il y a un vide théorique sur l\'art contemporain haïtien. Ai-je tort ou raison? ES : Pour sûr, il y a un vide théorique. Et cela est dû à de multiples causes. Les créateurs sont épars, presque sans point de contact. On sait de reste que le milieu des arts plastiques est fragmenté à l\'infini, miné par de sordides questions d\'argent. X gagne plus, ou bien moins que Y. La dispersion des orientations plastiques rendrait l\'approche de systématisation difficile. Néanmoins, cela aurait pu se faire

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous