DOCUMENTAIRE /FER DECOUPE / CROIX-DES-BOUQUETS

Une iconographie onirique

Le cinéaste Arnold Antonin annonce, pour ce mardi à la Fokal, l\'avant-première de son documentaire \'\' La sculpture peut-elle sauver le village de Noailles? ou les boss de Croix-des-Bouquets\'\'. Ce film, tout comme \'\'Le faiseur de fanaux\'\', est un parfait manuel du fabricant de fer découpé, d\'après Arnold Antonin. « Mais Ce qui caractérise les artistes, c\'est cette capacité de tirer de la ferraille ces sculptures époustouflantes en représentant les formes fabuleuses des visions qui habitent leur esprit. C\'est certainement une forme d\'art inédite et en pleine évolution. »

Propos recueillis par Pierre Clitandre
06 oct. 2009 — Lecture : 5 min.
L.N.: Qu\'est ce qui vous a porté à préparer un documentaire sur les artisans du fer de Croix-des-Bouquets? Arnold Antonin: J\'ai été depuis très longtemps fasciné par le travail des sculpteurs de fer découpé. J\'ai été tout de suite émerveillé par toutes ces créatures fantastiques que ces artistes faisaient jaillir des vieux bidons de fuel. J\'ai une amie, Maggy, qui a une collection des oeuvres de Liautaud et de Gabriel Bien-Aimé que je n\'ai cessé d\'admirer, ainsi que les fonds merveilleux du Centre d\'Art et du Musée d\'art du Collège

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