Je le savais sérieusement malade. Mais, face à l\'inexorable, aurais-je une âme ataraxique de stoïcien, difficile il me serait de garder mon sang-froid à l\'annonce de sa mort. Parce qu\'il fut pour moi un ami, jusqu\'à une souriante complicité. En pareille circonstance, l\'affectivité rend caduques les balises de toute rationalité. Aussi ces vers de la Mélopée funèbre des Ondins et des Ondines d\'André Bervy me sont-ils revenus :
« Oh, qu\'on pleure de douleur !
Qu\'on demeure en rumeur !
De nos larmes, faisons lac ! »
Perdre un être
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