Saison cyclonique

Gonaïves: une plaie béante

Captifs des boues, des eaux et de la poussière, depuis le passage des derniers cyclones, les Gonaïviens, toutes les couches sociales confondue, craignent le pire. Les officiels du gouvernement et des membres de la communauté internationale qui avaient annoncé en grande pompe la reconstruction de cette ville ne semblent plus inspirer confiance aux Gonaïviens. Ces projets n\'ont accouché que des éléphants blancs.

Yvon Marcelin
yvonmarcelin@yahoo.fr
Par Yvon Marcelin yvonmarcelin@yahoo.fr
02 juin 2009 | Lecture : 4 min.
Située au nord de la capitale, la ville des Gonaïves, dévastée par les intempéries l\'été dernier, n\'est pas encore reconstruite et aucun signe d\'espoir de reconstruction ne semble poindre à l\'horizon. A l\'annonce officielle de la saison cyclonique, les habitants de la cité de l\'Indépendance et de ses cinq sections communales vivent dans l\'angoisse et la phobie des eaux tout en vivotant quotidiennement avec leur lot de misère. Ce n\'est pas nécessaire de faire le tour de la ville pour se rendre compte de la situation infernale des Go

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