Je sais que certains vivent ici en ayant la tête ailleurs. Dans leurs petites bulles. Comme disait un ami que j\'estime beaucoup et dont je tairai le nom pour les convenances, « genyen ki pa wè Ayiti nan liv yo menm ». Quand tout annonce la catastrophe, on s\'en fiche. On se pourlèche les babines en essayant de faire main basse sur ce qui reste de nos entreprises nationales moribondes; on achète des propriétés en Floride ou ailleurs... Le monde est beau ! Certains diront que je suis pessimiste. Je ne le suis pas. À chaque fois que je rencontre
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.
Pas encore de compte ? Inscrivez-vous