Albert Camus (7 novembre 1913-4 janvier 1960)

Camus et la peine de mort

Il en était contre.

Jean-Claude Boyer
Par Jean-Claude Boyer
08 janv. 2012 | Lecture : 5 min.
Il en était contre. Farouchement opposé à la peine capitale. Effectivement ce n'était pas qu'une image quand on se réfère à l'étymologie latine : caput, is : tête. Le couperet s'abattait et la tête du pauvre homme, placée sur le billot (une pièce de bois), tombait. C'était horrifiant. J'ai toujours cru que Camus envisageait de donner une suite à « L'Etranger » pour fustiger la peine de mort, dénoncer une pratique barbare et inhumaine. Effectivement, l'exécution capitale, c'est rendre coup pour coup, oeil pour oeil, dent pour dent. Le condam

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