Peinture / Identité / Repères

Wilson Bigaud aime Le Douanier Rousseau et Van Gogh

Wilson Bigaud, octogénaire, vit maintenant à Vialet, une localité de Petit-Goâve. Entouré de sa femme, Claudette Ambroise Bigaud, de ses enfants, il peint dans un état second. Ce peintre qu\'on appelle « lepè /le vieux) à cause de son âge se laisse difficilement intimider par les commandes. L\'artiste se considère comme l\'un des plus purs représentants du Mouvement naïf haïtien. Il accepte de s\'entretenir avec Le Nouvelliste.

Le Nouvelliste (L.N) : Pourquoi peignez-vous souvent des scènes bibliques foules et les tranches les plus originales de vie quotidienne haïtienne ? Comment vous vous y prenez-vous ? Wilson Bigaud (W.B) : J\'ai appris le métier de peintre au Centre d\'art. L\'une de mes premières peintures murales que vous pouvez voir en plein choeur de l\'église Ste Trinité nous replonge dans l\'ambiance des Noces de Cana. J\'aime observer généralement les foules. Mon père, Exil Bigaud, m\'a appris à exercer ma curiosité, ceci des mon enfance. J\'aime ca

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous