Conjoncture

La crise financière divise plus que jamais les lauréats du Prix Nobel

Joseph Stiglitz, professeur à l\'Université Columbia, dénonce l\'échec des instances de surveillance. Myron Scholes, spécialiste des dérivés, s\'inquiète du futur excès de régulation.

Yves Hulmann/Le Temps
Par Yves Hulmann/Le Temps
22 août 2008 | Lecture : 3 min.
Le décor de carte postale de Lindau n\'a pas suffi à apaiser les inquiétudes des 15 lauréats du Prix Nobel réunis depuis jeudi dans la ville du bord du lac de Constance. «La crise financière est loin d\'être terminée», pronostique Myron Scholes, qui a décroché en 1997 le Prix Nobel d\'économie pour ses travaux réalisés dans le domaine du calcul de la valeur des options. «Il faut s\'attendre à une récession globale», ajoute le professeur à l\'Université Stanford. A ses côtés, Joseph Stiglitz, qui a obtenu la même distinction en 2001, n\'est pas

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