par Louis-Philippe Dalembert
Je n\'avais pas envie de parler de Jean-Claude Charles dans un journal. Je n\'avais pas envie de mêler ma douleur à l\'hommage des autres. Je suis un ours qui préfère se terrer pour lécher ses blessures. Je n\'avais pas envie, jusqu\'à cet échange de courriels avec Dany Laferrière qui m\'a incité à le faire. Pour Jean-Claude. Pour la génération d\'après. Après lui, après nous. Pour ceux qui l\'ont peu ou pas du tout connu. Pour sa fille Elvire aussi. Qu\'elle sache que Haïti n\'a pas oublié son père.
La peur
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