Lorsqu\'on arrive à Port-au-Prince en avion, on est surpris de constater à quel point les constructions anarchiques gagnent du terrain à l\'entrée sud de la capitale. Du cimetière de Carrefour à Gressier en passant par Mariani, soit une bonne dizaine de kilomètres, les sommets des collines et même des mornes sont découpés en lotissements qui semblent attendre leurs premiers occupants. Apparents du ciel mais presque invisibles de la route nationale, ces lotissements, délimités par des murs en blocs de béton, défigurent la beauté des lieux. « Nou
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