Mairie de Gressier/Environnement

Les constructions anarchiques étouffent Mariani

Les arbres se font de plus en plus rares au flanc des mornes de l\'entrée sud de la capitale. Découpées en lotissements, les terres sont fragilisées sur les bassins versants qui prolongent le morne L\'Hôpital. Devant l\'arrivée massive de pauvres hères en quête d\'un toit, la mairie de Gressier - qui subit pressions et menaces de toutes sortes - est impuissante.

Lorsqu\'on arrive à Port-au-Prince en avion, on est surpris de constater à quel point les constructions anarchiques gagnent du terrain à l\'entrée sud de la capitale. Du cimetière de Carrefour à Gressier en passant par Mariani, soit une bonne dizaine de kilomètres, les sommets des collines et même des mornes sont découpés en lotissements qui semblent attendre leurs premiers occupants. Apparents du ciel mais presque invisibles de la route nationale, ces lotissements, délimités par des murs en blocs de béton, défigurent la beauté des lieux. « Nou

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