Il y a cent ans Massillon Coicou, le barde national pour qui Haïti était \'\'un bel ange du ciel, sur la terre exilé, qui contemple et qui rêve et qui recommande à Dieu son délice éternel\'\', était fusillé à la chaude devant les murs du cimetière extérieur. Ses proches parents cherchèrent refuge dans les manguiers de la baie de Port-au-Prince. Après trois jours de cette vie errante, ils revinrent à la capitale d\'où ils s\'embarquèrent pour l\'exil en compagnie d\'autres firministes qui avaient choisi cette même voie pour échapper à la fureur
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