Dans un pays ségrégué, il fait bon dire monsieur... pour marquer le pas, pour renvoyer l\'ironie sociale. Donc, monsieur Noël, pour parler d\'un poète, pour renverser les mots (et les morts), pour secouer les images qui sommeillent sous le poids des statues, à l\'ombre d\'une vieille syntaxe, d\'une position faussement rebelle, pour tordre le cou aux assis, aux gribouilleurs, aux spécialistes des cabinets et des ministères, aux fils et filles à papa, et aux ayants droit.
Je dis monsieur pour saluer l\'auteur de ce recueil, qui fera date dans
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