Oui et non. Il s\'adresse d\'abord aux adultes. En 1847, La Gazette de Lyon évoque les «honnêtes travailleurs» et les «rudes mariniers» venus se distraire aux saillies de Guignol, voire à ses grivoiseries. A la fin du xixe siècle, il est même reçu à la cour de Napoléon III, à Paris, où il devient la coqueluche des journalistes et des intellectuels. A Lyon, il va jusqu\'à pousser l\'alexandrin dans des parodies de pièces à la mode et joue les ténors à l\'Opéra, dans Guignol et Dalila et autres Guignol Tell. Il faut dire que, peu à peu, il a chât
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