AUTHENTICITE MUSICALE / RELIGION / INSTRUMENTS

Sanba Zao: une histoire de la musique racine

Cette déclaration est signée Sanba Zao : « Je veux parler avant tout de mon expérience sociale. Au Morne l\'Hôpital, il y avait un hougan nommé Necker qui habitait à « Nan Pinèz ». Je prenais mon temps à le regarder agir. Je me souviens qu\'il s\'habillait en Zaka, avait un coco makak et battait souvent sa femme. Sur le plan musical, j\'ai appris à jouer de la guitare classique au Club 16 avec Harry Thisfield. Avant, je chantais. Harry m\'a dit un jour que ma voix résonne comme trois tambours vaudous. Vers 1979, je m\'habillais en paysan, je marchais avec des sons de clochette sur moi. La police rurale avait ses choukèt larouze au Morne. »

Le Nouvelliste : Nous avons le souci de permettre aux jeunes de mieux connaître l\'histoire de la musique racine. On rapporte que c\'est parti de Carrefour-Feuilles. Est-ce vrai ? Samba Zao : En fait, Carrefour-Feuilles a été un lieu de rencontre des pionniers de la musique racine. Cela s\'est étendu au Bas-peu-de-Chose avec les frères Grégory Sanon (Azouke) et Harry Sanon (Ayizan). L.N : On constate qu\'il y a un changement de noms au niveau des pionniers de la musique racine. Peut-on dire qu\'au niveau de l\'identité des pionniers une

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