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Cette déclaration est signée Sanba Zao : « Je veux parler avant tout de mon expérience sociale. Au Morne l\'Hôpital, il y avait un hougan nommé Necker qui habitait à « Nan Pinèz ». Je prenais mon temps à le regarder agir. Je me souviens qu\'il s\'habillait en Zaka, avait un coco makak et battait souvent sa femme. Sur le plan musical, j\'ai appris à jouer de la guitare classique au Club 16 avec Harry Thisfield. Avant, je chantais. Harry m\'a dit un jour que ma voix résonne comme trois tambours vaudous. Vers 1979, je m\'habillais en paysan, je marchais avec des sons de clochette sur moi. La police rurale avait ses choukèt larouze au Morne. »
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