Le visage graisseux, les yeux transpirant d\'épouvante, une frêle fillette d\'une dizaine d\'années tente désespérément d\'expliquer quelque chose à une dame trapue et rondouillarde qui la tient fermement à la nuque.
A court d\'arguments, un gallon à la main droite et un sachet en plastique dans l\'autre, elle semble, soudain, à l\'angle de la ruelle Jardine et Lalue, avoir dit un mot de trop ou de travers à cette femme qu\'elle ne cesse d\'appeler \"ma tante\". Sortie de ses gongs, cette dernière lui flanque la raclée du siècle.
S\'a
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