Assassinat de François Latour

Les lâches

Le cinéaste haïtien Raoul Peck dédie à l\'artiste assassiné François Latour un poème de son crû.

Les lâches ont encore frappé. Encore une fois, ils ont frappé un poète. Après Jacques, François. Après le crime politique, la vulgarité d\'une rançon. Une balle dans le ventre a-t-on rapporté. Acte lâche. Acte imbécile. Acte futile. La mort contre de l\'argent. François n\'a pas eu froid aux yeux. Je le sais. François les a regardés droit dans les yeux. C\'est sûr. Car François lui, il détestait la lâcheté. Il détestait les abus, la trahison, et plus que tout, la bêtise. Ils lui ont tiré dans le ventre, a-t-on rapporté. François, c\'es

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous