Tu as réussi à m\'ensevelir dans ta vie. J\'ai été la graine venue de nulle part que le vent a déposée sur ta terre sèche et aride. Une terre rude, ridée. Cette terre couleur pierre, couleur toi.
Et encore cette interrogation bête, obscène : pourquoi as-tu masqué la vérité ? Ma seule vérité à moi se situe au-delà de tes yeux de braise, au-delà de mes jours monotones, au-delà de toute compréhension. Vérité sèche, raide. Vérité poussiéreuse. Vérité enveloppée dans ta terre torride.
Mes mots, prisonniers, tournent en rond sur ma langue. M
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.
Pas encore de compte ? Inscrivez-vous