\"C\'est très facile de venir en France. Le plus difficile c\'est de savoir comment retourner au pays.\" Hamidou, la quarantaine entamée, ne se fait plus d\'illusions. Cela fait bientôt vingt ans qu\'il est en France. Le retour au bercail ? Il y pense tous les jours, mais il se heurte au refus obstiné des siens restés au pays. Car Hamidou est un soutien de taille pour ses parents à qui il envoie chaque mois 85 € (environ 130 dollars canadiens). Interrogé à Bamako, Bourama, son père, retraité, est catégorique : \"Je n\'accepterai pas que mon fil
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