Désaffection de l'électorat

Il y a peu de chance pour que le scénario des longues lignes de votants, enregistré lors du premier tour des élections du 7 février, se reproduise au second tour, le vendredi 21 avril. Diverses raisons sont avancées : désintérêt traditionnel de la population pour les seconds tours des élections depuis 90 ; traumatisme des irrégularités du premier tour... « Il n'y aura pas de 7 février le 21 avril », croit fermement un observateur. Pourtant les préparatifs vont bon train du côté du Conseil Électoral Provisoire (CEP), qui semble mettre les bouchées doubles pour se reprendre de ses gâchis du 7 février dernier.

Gaspard Dorélien
gasparddorelien@lenouvelliste.com
Par Gaspard Dorélien gasparddorelien@lenouvelliste.com
19 avr. 2006 | Lecture : 2 min.
« Je ne vais pas voter, j'ai été traumatisée», lors du premier tour, le 7 février. « J'ai attendu plusieurs heures dans une file, je me suis fait bousculer pour rien, je n'ai pas pu voter », indique Wilbertha Joseph, 22 ans, à l'Agence France Presse. Parallèlement, une catégorie de votants se dit très motivée à reprendre le chemin des urnes. Mais là encore, dans cette catégorie, certains estiment avoir déjà accompli leur devoir en votant pour un président, minimisant les élections législatives, observe un commentateur d'actualité politique. « S
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