Haïti/République dominicaine/ Trafics humains

Abandonnés dans les montagnes du Bahoruco

Trafiquer un enfant vers la République Dominicaine, c'est avoir une bouche de moins à nourrir. La formule est connue dans les familles déshéritées du nord et du sud du pays. La traversée n'est pas toujours facile à la frontière haitiano-dominicaine.

Claude Gilles
Par Claude Gilles
11 avr. 2006 | Lecture : 3 min.
Abandonnés par des passeurs, à Polo dans les montagnes du Bahoruco (République Dominicaine), cinquante-six ressortissants haïtiens reviennent, non sans tracas, au bercail. Y figurent parmi les malheureux voyageurs clandestins six mineurs qui fuyaient la misère et la pauvreté. « Le Consulat d'Haïti à Barahona, selon une note du Groupe d'appui aux rapatriés réfugiés (GARR), éprouvaient d'énormes difficultés pour organiser ce rapatriement ». Des militaires dominicains cantonnés au poste de Polo réclamaient une autorisation avant de laisser partir

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