Vendredi 7 avril 2006. Il est 6 heures passées. L'Alliance Française de Jacmel se remplit lentement. Ses murs s'apprêtent à accueillir la représentation de la nouvelle « Le chat noir » d'Edgard Allan Poe. Une adaptation de Dieuvela Etienne, animatrice de l'Atelier Toto Bissainthe.
Les derniers arrangements. Un cri, une musique, une complainte, des miolements transpercent l'assistance. Le spectacle commence. Sur la scène, des coups de griffes déchirent des cages, des boîtes, des tombes. L'interprétation est subjective. C'est mystique. C'est