Devenu un critère de style, le tatouage est la pratique à laquelle s'adonnent les jeunes et les moins jeunes. De nos jours, l'art du tatouage fait partie intégrante du paysage culturel haïtien. L'oisiveté, l'ennui, l'ambiance délictogène, mais aussi l'acool et la drogue sont autant de facteurs incitatifs de même que l'imitation propre aux adolescents et adultes.
Une adolescente de 15 ans s'est fait tatouée un dragon dans le bas de son dos. A la question de savoir pourquoi elle a ce tatouage, elle nous a répondu: « c'est tout simplement une
Effet de mode/ Santé publique
Tatouage: la peau comme support...
Depuis quelque temps, on a vu surgir en Haïti une mode quasiment inconnue de nos devanciers, à savoir le tatouage. Garçons et filles de tout âge et de toutes catégories sociales exhibent fièrement sur leur corps des peintures ou dessins exprimant des réalités diverses. Bien plus qu'un simple effet de mode, ces « blessures de beauté », à l'origine, s'incrustaient dans la chair pour affirmer une personnalité, pour afficher une appartenance ethnique ou parfois même, selon certaines croyances, pour tenir le mal à distance. Cependant, le tatouage peut être à l'origine de diverses complications telles que la syphilis, la tuberculose cutanée, voire le SIDA. De ce fait, il devient un problème de santé publique.
Par Le Nouvelliste
31 mars 2006 | Lecture : 10 min.