L'usage du "sérum" dans la pratique médicale en Haïti

Vertus physiologiques, psychologiques ou sociales ?

Francis Saint-Hubert, MD, MPH Monsieur Lapalisse n'aurait pas dit mieux : en médecine, comme dans d'autres domaines, le progrès a survolé notre pays à pieds joints.

Francis Saint-Hubert, MD, MPH Fjs25@columbia.edu L'auteur est médecin, diplômé de l'Université Libre de Bruxelles. Il détient aussi une maîtrise en Santé Publique de Columbia University (New York).
Par Francis Saint-Hubert, MD, MPH Fjs25@columbia.edu L'auteur est médecin, diplômé de l'Université Libre de Bruxelles. Il détient aussi une maîtrise en Santé Publique de Columbia University (New York).
20 mars 2006 | Lecture : 16 min.
Francis Saint-Hubert, MD, MPH Monsieur Lapalisse n'aurait pas dit mieux : en médecine, comme dans d'autres domaines, le progrès a survolé notre pays à pieds joints. Il y a cependant beaucoup plus à redire des facteurs qui, dans une société, déterminent la survivance de pratiques médicales anciennes et l'adoption de nouvelles, à sa mesure. Avec des indications certes limitées par exemple, la saignée et le lavement, déjà ridiculisés par Molière dans le Malade imaginaire (1673), tiennent bon encore à l'heure du cathétérisme cardiaque et de la

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