Une entrave à la santé de la population

Aleken, chen janbe, anba dra, une culture de bouffe aux coins de la rue

Les marchandes de fritay, de riz collé ou de spaghetti ne sont pas coupables d’exploiter la misère ; elles font au contraire preuve d’ingéniosité pour trouver une manière honnête de gagner leur vie.

Jobenson Andou
06 oct. 2025 — Lecture : 4 min.

Aleken, chen janbe, anba dra… autant de noms colorés qui font partie du vocabulaire quotidien en Haïti pour désigner ces plats préparés à même les trottoirs, vendus aux abords des rues poussiéreuses ou sur des tables de fortune. Ces nourritures, souvent considérées comme un refuge pour les ventres affamés et pressés, sont devenues une institution populaire. Chauffeurs de taxis, ouvriers du bâtiment, employés de bureau ou étudian

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