Le paradoxe minier d’Haïti : quand la richesse souterraine coexiste avec la pauvreté structurelle

Dans une économie où plus de la moitié de la population dépend de l’aide alimentaire internationale, les ressources minières inexploitées traduisent l’absurdité d’un système institutionnel défaillant.

Réginald Surin
23 sept. 2025 — Lecture : 8 min.
Le paradoxe minier d’Haïti : quand la richesse souterraine coexiste avec la pauvreté structurelle

Une carte géolocalisant six puits de pétrole dans le sous-sol haïtien
Photo : Foto Photo

L’ironie est saisissante : Haïti importe chaque année plus d’un million de tonnes de ciment pour près de 180 millions de dollars, alors que ses sous-sols renferment des centaines de millions de tonnes de calcaire d’excellente qualité¹. À ces flux sortants s’ajoutent plus de 320 millions de dollars de matériaux de construction : fer à béton, granulats, produits sidérurgiques qui pèsent lourdement sur la balance commerciale, quand l&rsq

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