Partie I Les Misérables du 7ème Art

Anatomie d’un bon film haïtien

Déterminer ce qui fait un « bon film haïtien » relève souvent du casse-tête, tant les maladresses de mise en scène, les dialogues bancals et les excès d’artifices brouillent la vision d’ensemble. Pourtant, derrière ces errements, une vérité s’impose : c’est l’histoire — et elle seule — qui donne à une œuvre sa puissance, sa mémoire et sa légitimité dans le 7ᵉ art.

Il reste difficile de définir clairement ce qu’est un « bon » film haïtien. La tâche se complique surtout lorsqu’il faut ignorer certaines décisions de mise en scène trop approximatives. Beaucoup de réalisateurs manquent cruellement de finition, tandis que nos comédiens s’abandonnent à des cabotinages atomiques, se mouvant avec la grâce pataude d’un lamantin gavé de Guinness Smooth. Tout cela dans des histoires racontées &agrav

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